Big Easy, de Ruta Sepetys

Publié: 20/10/2013 dans Divers

 

Synopsis :

Polar et romance dans la Nouvelle-Orléans des années 50 : après Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre, Ruta Sepetys s’impose comme un grand écrivain.

Années 50 à La Nouvelle-Orléans. Josie Moraine, dix-sept ans, n’a pas tiré le gros lot. Fille d’une prostituée qui n’a rien d’une mère attentionnée, elle grandit dans une maison close du Quartier français, celui de la mafia, des affaires louches et des gens sans avenir.
Pourtant, Josie a un rêve : quitter cette ville, surnommée The Big Easy et pourtant si peu easy, pour entrer à Smith, prestigieuse université du Massachusette. Impliquée dans une histoire de meurtre, dépouillée par sa mère et endettée, tout pousse la jeune fille à suivre, elle aussi, la voie de l’argent facile. Mais Jo vaut beaucoup mieux que cela… et ceux qui l’aiment le savent bien.

Une histoire pleine d’action, de suspens et d’esprit.

 

Mon avis :
Big Easy est un roman que j’ai assez apprécié. Il est écrit avec beaucoup de simplicité, et surtout sans fard et sans détour : l’auteur va droit au but. L’auteur utilise une focalisation interne, ce qui fait qu’on se sent plutôt proche de Josie, on est dans sa tête, et par ce biai, l’auteur réussit très bien à faire passer au lecteur les émotions et états d’epsrits de sa protagoniste.

Mais parlons-en, justement, de cette protagoniste. Elle est fille d’une prostituée, on connaît très peu son père, et elle habite à La Nouvelle-Orléans. Et malgré cette jeunesse plutôt défavorisée, elle est très loin d’être stupide, et elle ne perd pas le nord. Elle n’a qu’une ambition : s’en sortir, et partir faire des études à l’Université, malgré sa mauvaise Fortune et un environnement pas vraiment propice à tout cela.

Big Easy se déroule dans l’Amérique des années 50, et c’est ainsi que ce roman permet d’apprendre des choses sur la vie à cette époque, en amérique. Et enfin, Big Easy, c’est une histoire poignante, et une bonne leçon de morale, quipourrait se résumer un dicton que j’apprécie beaucoup : All things will come, in a little time, when you believe (Tout arrivera avec le temps, quand vous y croyez vraiment).

Conclusion :

C’est un roman que j’ai beaucoup apprécié, de par les divers points que j’ai énuméré plus haut. Je remercie encore une fois les éditions Gallimard Jeunesse et les organisateur de On lit plus fortcar sans cela, je crois que je n’aurais jamais découvert ce livre. Pour moi, ce sera un 8/10.

Titre : Une planète dans la tête

Auteur : Sally Gardner

Nombre de pages : 254 pages

Editeur : Gallimard Jeunesse

Synopsis :

Je me demande si…
Si le ballon de foot n’était pas passé par-dessus le mur.
Si Hector n’était pas allé le chercher.
S’il n’avait pas gardé l’abominable secret pour lui.
Si…
Alors, je me raconterais sans doute une autre histoire.
Voyez-vous, les « si » sont comme les étoiles, innombrables.
Depuis que ses parents ont dû fuir la répression d’un gouvernement brutal, Standish vit avec son grand père dans la « zone 7 », celle des impurs, privés de tout, surveillés en permanence… Dyslexique, il subit à l’école brimades et humiliations jusqu’au jour où il se lie d’amitié avec son nouveau voisin, Hector. Ensemble, ils rêvent de s’évader sur Juniper, la planète qu’ils ont inventée. Mais Hector et ses parents disparaissent sans laisser de trace… Ont-ils été supprimés ?
Mon avis :
Une planète dans la tête est un roman assez original, de par plusieurs points que je développerais plus bas, et qui m’a plutôt touché. Dans sa globalité,  j’ai beaucoup apprécié ce roman, en même temps dystopique, mais un discrètement historique, avec des pointes d’humour, toujours finement placées, et enfin le style de l’auteur, qui est très agréable et adapté au public visé. D’ailleurs, parlons-en du public visé : à première vue, ce serait plutôt de la littérature jeunesse, Young Adult. Mais il y a différents niveaux de compréhension et d’interprétation dans ce livre : par exemple, un adolescent lambda ne pourrait très bien voir pas plus loin que l’histoire dystopique, alors qu’un autre un peu plus agé verra les références historiques, etc…
Mais entrons dans le vif du sujet. Tout d’abor, le personnage, Standish treadwell, est attachant à souhait. Il en sait ni lire, ni écrire malgré ses 15 ans, mais il est loin d’être ce que les gens pensent de lui : en clair, il est loin d’être stupide, et on s’en rend compte au fur et à mesure que l’on avance dans la lecture. Tout l’histoire est concentré sur lui, l’auteur utilise une focalisation interne, de sorte que l’on a l’impression d ‘être dans la tête du protagoniste. Et d’un côté, j’ai trouvé ça bien, le fait de voir toutes les péripéties du roman du point de vue de cet ado, qui lutte avec son grand-père contre le totalitarisme qui s’impose dans son pays. De plus, comme je le disais plus haut, le style de l’auteur retranscrit à merveille les pensées du jeune garçon, et elle a un style qui sort de l’ordinaire : simple, accrocheur, quelque peu grossier parfois, mais ça ne fait qu’amplifier l’immersion du lecteur dans le scénario.
Enfin, comment lire ce roman sans remarquer les différentes références historiques qui jalonnent le livre  ? En effet, le régime totalitaire en place dans ce livre peut faire penser à plusieurs dictatures, mais certains passages sont clairement des références à certaines périodes de l’histoire. Par exemple, à un moment, l’auteur parle de Jeunesses du Parti, qui renvoient bien entendu aux célèbres  Jeunesses Hitlériennes, ainsi que le salut que le Peuple doit faire, qui fait atrocement penser au salut en place en Allemagne sous la dictature d’Hitler. Mmais les Allemands ne sont pas les premiers touchés : on y trouve aussi une référence à la guerre pour la conquête de l’espace, conquête qui a une très grande place dans le livre, et qui devient petit à petit un enjeu majeur de l’histoire. Comme références, je pense nottament à la célèbre polémique du drapeau qui flotte sur les images de la lune datant de 1969, alors qu’il n’y a pas de vent nid’atmosphère sur la lune, ou alors à al théorie conspirationniste selon laquelle les Américains ne seraient jamais allés sur notre satellite naturel.
Et enfin, ce que j’ai beaucoup aimé, c’est que la fin laisse le lecteur libre d’imaginer le dénouement. Il est libre d’imaginer une happy end, ou alors une saddy end, et le choix entre l’un et l’autre est très dur à faire et fait appel au ressenti de chacun, qui va différer selon les personnes.
Conclusion :
J’ai beaucoup aimé ce livre, qui est un véritable coup-de-poing comme le mentionne la quatrième de couverture,e t qui porte à réfléchir sur les régimes qui nous ont gouvernés, nous gouvernent, et nous gouverneront. Pour ma part, ce sera un 18/20, pour un coup de coeur que je ne suis pas près d’oublier.


Titre : Sérum, tome 5

Auteur : Henri Loevenbruck et Fabrice Mazza

Nombre de pages : 180 pages (format de poche)

Editeur : Le livre de poche

Prix : 6€

Synopsis :
1773 : Mesmer invente l’hypnose
1886 : Freud invente la psychanalyse
2012 : Draken invente le sérum

Traqué par la police, le Dr Draken persiste à vouloir comprendre le lien entre les visions d’Emily et l’enlèvement du couple Singer.
De son côté, le détective Lola Gallagher, abandonnée par sa hiérarchie, remonte la piste. Mais des zones d’ombres subsistent et mettent en péril son enquête.
Pendant ce temps, leurs ennemis invisibles poursuivent leur plan machiavélique. Lola ira-t-elle jusqu’au bout ? Au prix de quels sacrifices ?

Mon avis :
Comme d’habitude avec les tomes de cette saga, je dois dire que j’ai pris du plaisir à la lecture. Oui d’accord, je dis ça à chaque fois, mais on, faut croire que je choisis bien mes lectures. 🙂

En ce qui concerne l’intrigue, la nouvelle chose majeure qui arrive dans ce tome, et qui était déjà un peu présent dans le tome 4, est la dimension politique internationale que prend l’intrigue. Ici, on est clairement plongé dans le conflit en République Libre du Tumba (pays ficitf, je précise), et on a un réèl enjeu international, ce qui n’était pas le cas dans les précédents tomes (mis à part peut-être le 4ème). Néanmoins, malgré l’apparition du conflit en RLT dans l’intrigue, ce tome 5 n’apporte pas grand-chose d’autre. On n’en sait toujours pas plus sur les vision d’Emily, sur le pourquoi de ses prémonitions. On apprend des choses sur Lola et son frère, mais qui, même si ce sont des secrets de taille, n’apportent rien à l’intrigue (du moins pas pour le moment).

Mais le style des auteurs, lui, n’a pas changé. Le suspens est toujours autant présent, et c’est bien pour ce 5ème tome. Ce style est, sans être forcément soutenu, agréable. Il est également assez accessible, et très poétique dans les moments où un personnage est sous hypnose. L’auteur sait ménager le suspens jusqu’à la fin, et à la fin d’ailleurs, on n’aspire qu’à une chose, c’est lire le tome suivant. D’ailleurs, je pars en vacances demain, je vais l’emmener avec moi, ainsi que ça, tome 1, de Stepehn King.

Conclusion :
Un bon tome, comme à l’accoutumée, qui nous emmène au coeur d’enjeux politiques internationaux, et nous transporte dans l’esprit des personnages grâce au fameux Sérum. Si vous avez lu le quatrième tome, n’hésitez pas à vous procurer celui-ci, je vous le conseille, et puis ce serait dommage d’arrêter cette saga à deux tome de la fin de la première saison. 😉

N’hésitez pas à commenter ou à me contacter si vous avez des remarques, questions, ou tout simplement pour donner votre avis !

Bonne lecture,

Trackers, tome 2

Titre : Trackers, tome 2  : Shantorian

Auteur : Patrick Carman

Editeur : Bayard Jeunesse

Nombre de pages : 234 pages

Date de sortie : avril 2013 en VF (2012 en VO)

Prix : 14,90 €

Synopsis :
Après un dernier test au cours duquel Finn a failli faire une chute qui lui aurait coûté la vie, les Trackers ont été engagés par l’ISD, « International Security Directive ». Leur mission : maîtriser le programme Raymond, l’incroyable sésame du Net qui permet d’ouvrir les banques, les services secrets, et d’annuler l’existence même d’Internet. S’ils y parviennent, ils attireront dans leurs filets Shantorian, un redoutable cybercriminel qui menace l’économie mondiale, et seront en mesure de le faire arrêter.
Pour cela, Adam, Emily, Finn et Lewis sont prêts à tout : être reclus dans un immense hangar en dehors de la ville, s’introduire en fraude dans l’une des plus grandes banques… Mais leurs employeurs, l’étrange Lazlo et la mystérieuse Zara, sont-ils vraiment ceux qu’ils prétendent ? Tous les Trackers sont-ils fiables ? Et Adam lui-même, raconte-t-il toute la vérité à l’agent H. Ganz ?

Mon avis : 

J’avais beaucoup aimé le premier tome de la saga, et je dois avouer que cette suite ne m’a pas déçu, même si je l’ai trouvé moins bien que le premier tome. Patrick Carman continue encore avec le concept des vidéos qui jalonnent le livre, et agrémentent  la lecture, concept qui’l avait expérimenté la première fois dans la saga Skeleton Creek, saga en quatre tomes écrite juste avant Trackers. Je rapelle le principe pour les non-initiés : le lecteur a la possibilité, au cours de la lecture, d’avoir accès à des vidéos lui montrant un passage-clé du livre. Mais ces vidéos ne sont pas obligatoires, en effet, une transcription de celles-ci est disponible en appendice en fin de livre.

L’intrigue de ce second tome est, je trouve, plus complexe que la première. Il y a des identités usurpées, des retournements de situation, des rebondissements innattendus, et c’est également ça qui fait le charme de ce tome . Bien évidemment, l’intrigue reste centrée autour de l’informatique, du hacking et du cracking. Adam Henderson est un vrai petit génie, et cette mystérieuse Zara, dont on ne sait pas trop dans quel camp elle est, est encore meilleure. J’ai trouvé la psychologie de ces deux personnages très travaillée, ainsi que celle de Lazlo, personnage également très mystérieux, qui s’exprime peu mais qui joue un rôle clé dans l’histoire. Enfin, le suspens est quasiment omniprésent, très bon point également pour ce second tome.

Enfin, en ce qui concerne le style de l’auteur, c’est un style que jai trouvé très « jeunesse ». Le vocabulaire utilisé est très abordable, et j’ai envie de dire, c’est tant mieux, car on ne s’attend pas en lisant Trackers à un chef-d’oeuvre de littérature, mais bel et bien à un roman orienté jeunesse, accessible à tous. Néanmoins, le récit entier est basé sur une analepse, comme c’était le cas dans le premier tome .En effet, on vit l’histoire via l’interrogatoire d’Adam Henderson par un agent du FBI (c’est d’ailleurs la suite de l’interrogatoire du premier tome). Enfin, je tiens à préciser que même si l »intrigue est basée sur l’informatique, elle n’en demeure pas moins accessible à tous : il n’y a aucunement besoin d’avoir de grandes connaissances en informatique pour comprendre l’histoire, contrairement à ce que l’on pourrait penser à première vue.

Conclusion :
Un livre que j’ai beaucoup apprécié, qui se lit très vite, et dont j’attends impatiemment la suite. Un peu en deça du premier tome pour moi, mais toujours un très bon bouquin, que j’ai dévoré en une après-midi.

 

 

Animale, tome 1

Titre : Animale, tome 1 : La malédiction de Boucle d’or

Auteur : Victor Dixen

Nombre de pages : 528

Sortie le : 22 août 2013

Synopsis :

Et si le conte le plus innocent dissimulait l’histoire d’amour la plus terrifiante ?
1832. Blonde, dix-sept ans, orpheline, vit depuis toujours dans un couvent, entourée de mystères. Pourquoi les soeurs l’obligent-elles à couvrir ses cheveux d’or et à cacher sa beauté troublante derrière des lunettes noires ? Qui sont ses parents et que leur est-il arrivé ? Quelle est la cause de ses évanouissements fréquents ?
Blonde est différente et rêve de se mettre en quête de vérité. Alors qu’elle s’enfuit du couvent pour remonter le fil du passé, elle se découvre un côté obscure, une part animale : il y a au coeur de son histoire un terrible secret.

Mon avis :
Tout d’abord, je souhaiterais remercier la maison d’édition  Gallimard Jeunesse, pour la confiance qu’ils me témoignent en m’envoyant en « avant-première » une épreuve non-corrigée de ce roman.
Mais entrons dans le vif du sujet ! Globalement, j’ai plutôt beaucoup apprécié ce premier tome de la saga Animale, par Victor Dixen. C’est un roman plutôt fantastique, mais qui est ancré dans un monde réaliste, celui de l’Alsace Française en 1832. Et ce chevauchement entre fantastique et réalisme donne, paradoxalement, de la consistance aux éléments fantastiques, on y croit plus je trouve, le fantastique nous paraît encore plus bizarre et étrange.
En ce qui concerne le scénario, on est assez vite plongé dans le vif de l’histoire (premier élément perturbateur dès le chapitre 2), et après cela, on n’en démord pas. Pour ma part, j’ai fini ce livre d’une traite, en une après-midi tellement j’étais pris dedans (bon, c’est aussi qu’il n’y avait plus d’électricité chez moi à cause des orages, mais chut, faut pas le dire 😉 ). On a en fait deux grandes intrigues tout au long du livre : la principale, celle qui concerne Blonde, la protagoniste, on veut savoir ce qui lui arrive, et si elle va réussir à s’en sortir; mais également une autre intrigue secondaire, à propos de Gabrielle de Brances, on veut là aussi percer la part restante du mystère, ce qui  s’est réèllement passé. Et d’ailleurs, même si Gabrielle de Brances n’apparaît pas dans le roman, on peut connaître son histoire grâce à des analepses qui jalonnent le livre. Personnellement, j’ai trouvé que le suspens perdurait jusqu’au bout, et c’est également un bon point pour ce roman.

Enfin, je ne peux pas faire un article sur ce livre sans consacrer un paragraphe au style de l’auteur, Victor Dixen. C’est un style que, personnellement, j’aime bien. Un style très poétique, qui colle bien avec la trame de l’histoire, et avec ce qui au départ,  part d’un conte pour enfant, celui de Boucle d’Or.  D’ailleurs, j’aime bien ce côté « conte pour enfant qui se transforme en tragédie », ça donne une certaine profondeur à l’histoire je trouve. On a d’ailleurs tout au long du livre, des citations tirées du conte Boucle d’Or et les 3 ours, et qui plongent  le lecteur dans l’ambiance poétique et fantastique d‘Animale.

Conclusion :
Un roman que j’ai beaucoup aimé, et qui conviendra aux plus jeunes comme aux plus grands (bien que cela soit de la littérature Jeunesse) dès sa sortie en librairie le 22 août.

Bonjour à tous,

Aujourd’hui, c’est lundi, c’est donc l’heure du rendez-vous hebdomadaire bien connu : C’est lundi que lisez-vous ?

Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore le concept, il s’agit de faire un article hebdomadaire, le lundi, qui récapitule ce que l’on a lu la semaine passée, ce que l’on est en train de lire, et ce que l’on va lire.

Ce que j’ai lu :
Le prix de la peur, de  Chris Carter
-Lorenzaccio, d’Alfred de Musset
Les voici en image :

Le prix de le peur

Lorenzaccio

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce que je lis :

Actuellement, j’ai commencé la lecture de Animale, de Victor Dixen, car je fais parti de la centaine d’heureux sélectionnés pour la promo 2013 des chroniqueurs Gallimard Jeunesse (je remercie d’ailleurs Gallimard Jeunesse pour la confiance qu’ils m’accordent). Mon avis sur Animale devrait paraître début août. Mais je continue également, doucement mais sûrement, la lecture de Young bond, tome 1 : Silverfin, lecture en VO (Anglais comme vous pouvez vous en doutez).

Young bond, tome 1 : Silverfin

Animale ,de Victor Dixen

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce que je vais lire :

Je ne sais pas précisément ce que je vais lire après ces deux-là, je pense que ça sera plutôt au gré de mes envies et humeurs .Mais il devrait vraisemblablement  y avoir le tome 2 de la saga Trackers, de Patrick Carman.

Voilà pour mon C’est lundi ! N’hésitez pas à commenter !
Et vous, que lisez-vous ?

Le prix de la peur, de Chris Carter

Publié: 07/07/2013 dans Divers

Titre : Le prix de la peur

Auteur : Chris Carter

Titre en VO : The executioner

Editeur : France Loisirs

Nombre de pages : 528 pages (grand format)

Synopsis :
Quelques jours avant Noël, clans une église de Los Angeles, le cadavre d’un prêtre est retrouvé sur les marches de l’autel. Sa tête a été remplacée par celle d’un chien. En charge de l’enquête, le détective Rob Hunter découvre qu’un cauchemar récurrent hantait le religieux : qu’on le décapite… Bientôt, les cadavres s’accumulent. Noyée ou brûlée vive, chaque victime meurt de la façon qu’elle redoutait le plus.
Comment le tueur pouvait-il connaître leur pire angoisse ? Quel lien unit ses proies ? De qui le serial killer cherche-t-il à se venger ? Pour Rob, c’est le début d’une traque infernale au coeur de la jungle urbaine de la Cité des Anges, à la poursuite d’un tueur déterminé à faire payer le prix fort à ses victimes, le prix de la peur.

Mon avis :
Globalement, c’est une lecture que j’ai particulièrement apprécié. Un thriller gore à souhait, qui est un peu long à se mettre en place, mais qui tient par la suite le lecteur en haleine jusqu’au bout. On a dans ce roman deux intrigues enchâssées .Une première prédominante, qui concerne la recherche du meurtrier des différentes victimes, et une seconde, plus secondaire, qui concerne un personnage adjuvant qui fait son apparition vers le milieu du livre (je n’en dirais pas plus au risque de vous spoiler). L’originalité de l’intrigue principale est dû au modus operandi du tueur. Ici, les victimes ne sont ni poignardées, ni tuées à coup d’arme à feu, mais bien avec un mode opératoire précis et rigoureux, qui fait froid dans le dos, et qui reprend les peurs les plus profondes de chacune de ces victimes. On a donc une certaine diversité dans les crimes, du prêtre décapité à la jeune femme brûlée vive, en passant par la noyade, et bien d’autres joyeuseries dont je tairais le nom, encore une fois pour ne pas vous spoiler votre lecture.

En ce qui concerne les personnages, on a principalement deux flics, qui appartiennent au département homicide du LAPD. L’un est plus ou moins nouveau dans le service, et l’autre est beaucoup plus expérimenté, et borderline à souhait. Ensuite, comme pour tout thriller/polar, on a pas mal d’autres personnages, qui vont venir s’ajouter au fur et à mesure à l’enquête. Les portraits psychologiques sont très travaillés chez ce flic borderline, et chez le personnage adjuvant dont je vous parlais tout à l’heure. On a même des chapitres exclusivement réservé à la description morale de ces deux personnages, des chapitres dédiées à faire l’étopée de ceux-ci. D’ailleurs, en parlant de chapitres, vous allez être servi car il y en a 143 pour les 532 pages du livre. Ils sont assez courts et s’enchaînent assez rapidement et facilement.

Enfin, en ce qui concerne la narration et la stylistique du roman, on a un ici un narrateur omniscient, qui fait monter petit à petit la tension jusqu’à ce qu’elle atteigne son comble à la fin du livre, pour le « combat final » classique, mais mine de rien assez prenant. Petit à petit, ce roman qui met pas mal de temps à se mettre en place, avance à un rythme crescendo, pour finir en véritable page-turner. 

Pour finir, je dirais que ce roman n’est pas à mettre entre toutes les mains, âmes sensibles s’abstenir car ici, on fait dans le gore. Les descriptions des corps des victimes sont franches et sans euphémisme. Mais à part ça, avec Le prix de la peur, on est face à une intrigue que j’ai trouvé plutôt bien ficelée, et qui nous emmène avec brillo dans les esprits torturés de la cité des Anges.

 

Activité du blog

Publié: 01/07/2013 dans Divers, Vie du blog

Bonjour à tous,

Comme vous l’avez peut-être remarqué, cela fait un petit bout de temps qu’il n’y a pas eu de nouveaux articles sur le blog, alors que je vous avais pourtant promis un retour sur les chapeaux de roues. Je tenais donc à m’expliquer sur ce point. En fait, la principale cause de cette absence est ma connexion internet, qui a encore fait des siennes, et je n’avais donc plus accès à internet pendant cette période. Voilà donc la raison de mon absence, ceci expliquant cela.

Bon, maintenant que c’est dit, ce blog est quand même un blog littéraire. Donc j’en profit également pour faire le point sur mes lectures en cours.  Je lis donc le prix de la peur, de Chris Carter, et j’ai fini Lorenzaccio, d’Alfred de Musset. Un article sur ce Lorenzaccio arrivera sûrement dans les jours à venir. Voilà pour mes lectures ! Et vous ? Que lisez-vous ?

 

A bientôt,

Salut à tous !

Aujourd’hui, une chronique à propos du dernier tome de A comme Association, la saga à succès d’Erik l’Homme et de feu Pierre Bottero.

A comme Association, tome 8 : Le regard brûlant des étoiles

Synopsis :
C’est encore une fois l’heure des adieux, et, alors que Jasper assiste à l’enterrement du Sphinx, il fait la rencontre de Fulgence, le directeur de l’Association. Leur première confrontation ne laisse rien présager de bon : Fulgence semble déterminé à écraser le bureau de Paris pour de mystérieuses raisons que Jasper va s’employer à découvrir. Pour cela, il lui faudra réincarner son précieux Fafnir en corbeau, suivre les conseils d’Ombe, mais surtout compter sur d’improbables alliés alors qu’il affronte vampires, démons et anciens camarades de classe.
Parviendra-t-il à sauver l’Association et à découvrir le secret de ses origines ?

 

Mon avis :
Globalement, c’est un très (très) bon derniertome, pour cette saga suivie par tant de lecteurs. L’affrontement final est au rendez-vous, avec de l’action, de l’humour, de l’émotion même.

Ce dernier tome s’inscrit dans la veine des précédents, même si l’un des co-auteurs, Pierre Bottero, n’est plus de ce monde depuis un tragique accident. Erik l’Homme a su conserver cette pointe d’humour, et cette poésie, qui a fait le charme de la saga depuis ses débuts.

En ce qui concerne l’intrigue, tous les mystères se dévoilent ici, dans une sublime fin, qui nous fait regretter le fait que ce tome soit le dernier. Les procédés utilisés par l’auteur sont courants, un ultime affrontement en face-à-face entre le protagoniste et le méchant, et plusieurs adjuvants ou contre-adjuvants qui viennent de rajouter au fur et à mesure, mais ici, on ne s’en lasse pas. La plume de l’auteur nous emporte et nous fait voyager dans le monde de Jasper, d l’Association, et à travers la Barrière.
Enfin, comment faire une critique sur A comme Association sans parler de ses personnages. Personnellement, ils m’ont beaucoup touché (que ce soit dans ce tome-ci ou dans les autres). Le style de l’auteur retranscrit très bien les pensées des personnages, avec une certaine exactitude, et qui nous emmène parfois même à l’intérieur de Jasper ou d’Ombe. Lorsqu’Ombe parle à Jasper, on a réellement l’impression d’entendre sa voix, et l’on vit les actions de Jasper avec lui, pour lui. Le lecteur a peur pour Jasper lorsqu’il se retrouve face à un grand ennemi, et il est content pour lui lorsqu’il gagne, ou triste lorsqu’il perd.

Et enfin, concernant la structure du texte à proprement parler, on a un narrateur interne, qui est également le protagoniste (Jasper), et qui nous narre à la perfection l’intrigue. Ce choix d’une focalisation interne est je pense un très bon choix de la part des auteurs, car cela permet au lecteur de s’identifier parfaitement aux personnages qu’il affectionne tant.
La seule chose que l’on regrette est qu’il n’y ait pas de tome suivant. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et celle-ci aura eu le privilège de nous avoir ému et fait voyager depuis 3 ans maintenant.

Conclusion : 
Inutile de préciser que j’ai adoré cet ultime tome de A comme Association.  A partir de là, si vous n’avez pas encore commencé, je vous invite à acquérir au plus vite le premier tome de la saga, et si vous avez commencé les A comme Association, je ne peux que vous encourager à continuer, car ça vaut le détour, comme on dit.

 

Hello !

Aujourd’hui, une fois n’est pas coutume, l’objet de ma chronique va être un (grand) classique : Candide, de Voltaire.

Candide, de Voltaire

Synopsis :
Candide, le fils supposé de la soeur du baron de Thunder-Ten-Tronckh, vit dans l’innocence d’une jeunesse protégée par l’enseignement de son précepeteur, Pangloss. Pour ce dernier tout est au mieux. Dans ce paradis, le jeune homme découvre l’amour en la personne de Cunégonde, la fille du baron. Les jeunes se font surprendre dans une position accablante et Candide est chassé, à grands coups de pieds dans le derrière. Notre héros se trouve de la sorte propulsé dans le récit.

Mon avis :
Globalement, ce n’est pas une lecture que j’ai particulièrement appréciée. Déjà, je l’ai lu pour le cours de Français du lycée, j’ai donc été contraint de le lire, ce qui ne m’a pas aidé à aimer ce livre. De plus, même s’il n’est pas détestable en soi, je me suis un peu ennuyé à la lecture de Candide.

Il faut dire également que Candide n’est pas un classique comme les autres. Candide  est un conte, certes, mais c’est un conte philosophique. C’est-à-dire que derrière l’aspect simpliste du conte, se cache une réelle interrogation sur la société dans laquelle vivait l’auteur. Et c’est ça le (seul ?) point intéressant du livre. Candide est, comme son nom l’indique, candide, c’est-à-dire (très) naïf. Ainsi, il croit qu’il vit dans le meilleur des mondes possible, comme l’affirme son précepteur Pangloss. Pour lui, Cunégonde est la plus belle de toutes les princesses, et le château de Thunder-ten-Tronckh le plus beau de tous les châteaux. Et à partir de là, l’auteur s’amuse à tourner en dérision cette théorie selon laquelle nous vivons dans le meilleur des mondes possibles, en utilisant l’ironie (l’antiphrase, pour faire plaisir à mon prof de français) principalement, même si nombre d’autres procédés de style jalonnent le livre.

Et Candide va beaucoup voyager, tout au long du livre, il va presque faire le tour du Monde, et va se rendre compte que malheureusement, nous en vivons pas dans le meilleur des mondes possibles, et que la malheur est pour ainsi dire universel. Et ces voyages sont donc un prétexte pour aborder pleins de sujets, comme le commerce triangulaire et la traite négrière, les guerres en Europe, l’esclavagisme, etc…

Pour en revenir à ce que j’en ai pensé à proprement parler, c’est un livre que je mettrais dans la catégorie « a lire absolument si on a rien d’autre à lire ». Pourquoi ? Tout simplement car si j’avais eu le choix de lire Candide, je ne l’aurais sans doute pas lu, et je pense que je n’aurais pas regretté ce choix. Néanmoins, si on vous l’impose pour les cours, ou si vous l’avez qui traîne dans votre bibliothèque et que vous n’avez rien d’autre à lire qui vous intéresse vraiment, allez-y. C’est un livre intéressant, avec de l’humour, de l’ironie, mais qui a la lecture, a le don d’agacer un peu le lecteur (en tout cas ce fut mon cas, après avoir relu des dizaines de fois les mêmes passages afin de rédiger les diverses dissertations que nous avons eu à rédiger dessus). Mais afin de profiter pleinement de ce livre, ne vous contentez pas de l’histoire en elle-même, mais pensez à l’engagement de l’auteur via ce conte philosophique, à la réflexion sur la société. Et là vous aborderez le point intéressant de cette lecture.

Conclusion :
J’ai mis sur Livraddict la note de 13/20 (la moyenne est pour info à 13.7), et malgré le fait que ce livre m’ait un peu agacé vers la fin, je ne regrette pas de l’avoir lu, car malgré cela, il n’en demeure pas moins intéressant.

Et vous, avez-vous aimé ou détesté ce livre ? Ou comme moi un peu des deux ? N’hésitez pas à donner votre avis en laissant un commentaire, j’y répondrais avec plaisir.